BelBul, un label de qualité pour les mousseux belges

Initiative conjointe de l’Association des Vignerons Belges – Wallonie et de son homologue flamande Belgische Wijnbouwers – Vlaanderen, elle vise à professionnaliser davantage le secteur viticole belge et à en accroître la visibilité.

Les 22 producteurs adhérant actuellement à ce label doivent respecter une série de critères tels qu’une production sur le territoire belge à partir de raisins cultivés en Belgique, l’utilisation de la méthode traditionnelle de vinification, disposer d’une appellation d’origine protégée reconnue AOP (Appellation d’Origine Protégée) ou BOB (Beschermde oorsprongsbenamingen )en Flandre.

La présidente de l’Association des Vignerons de Wallonie Vanessa Vaxelaire et le président de Belgische Wijnbouwers-Vlaanderen Lodewijk Waes ont affirmé lundi leur volonté de doter les vins effervescents belges d’une véritable identité, qui les différencie des cavas, prosecco ou champagne. C’est ainsi que le choix a été porté sur BelBul qui évoque à la fois la Belgique et les bulles du vin effervescent.


Selon l’Association des Vignerons de Wallonie et Belgische Wijnbouwers-Vlaanderen, plus de 100 domaines produisent aujourd’hui des vins effervescents, dont la majorité selon la méthode traditionnelle, avec une seconde fermentation en bouteille. Le chardonnay reste le cépage le plus planté, suivi du pinot noir et du johanniter.

En 2021, plus de 2,1 millions de litres de vin ont été produits. En 2022, ce volume a dépassé les trois millions de litres, dont près de la moitié de vin effervescent, et en 2023, un nouveau record a été établi avec 3,4 millions de litres.

Ne sera pas BelBul qui veut!

Outre la dénomination, des critères ont également été fixés pour qu’un vin puisse obtenir le label. Premièrement, il faut que la culture du raisin et la vinification se fassent entièrement en Belgique. Autre point important: une méthode traditionnelle de production a été gravée dans le marbre, avec une seconde fermentation en bouteille.

Jacques Giers