Les derniers rosés de l’été. Le pinot noir à l’honneur.

Marsannay rosé, Domaine Collotte 2019

Au sud de Dijon, entre Fixin et Gevrey-Chambertin, le village de Marsannay se singularise : il est le seul bourguignon, en A.O.C. Villages, à produire du vin dans les trois couleurs. Son rosé semble davantage se destiner à être apprécié « à table » qu’au bord de la piscine… Proche de Dijon, au tout début de la Côte de Nuits, les vins de Marsannay fournissaient jadis les cafés de la ville. A l’époque, le cépage utilisé était du gamay, non du pinot noir. Ce rare rosé, proposé par Isabelle Collotte, s’exprime par sa finesse, des reflets légèrement orangés et des notes de groseille et de pêche. On retrouve la tendresse légendaire du pinot noir. A table, dégusté vers10-12°, il accompagnera une salade de crabe ou encore un bon jambon cru. A découvrir.

Vins Pirard (Genappe, Gerpinnes, Grez-Doiceau, Uccle) 13,95€

« Las Mulas », rosé reserva 2020 Bio, Familia Torres (Chili)

Miguel Torres fut le premier producteur européen à acheter des vignes au Chili suivi, bien après, par beaucoup d’autres. On connaissait « Las Mulas » en blanc et en rouge. Voici à présent le rosé, toujours produit avec des raisins en agriculture biologique (garanti par « Ecocert », un des organismes de certification les plus contraignants). Le pinot noir, cépage bien connu par la famille Torres qui en fut un des pionniers en Catalogne, s’associe ici à 25% de monastrell (nom espagnol pour le mourvèdre, originaire d’Espagne). Les fruits rouges sont au rendez-vous (framboise, fraise) dans ce vin très frais, à l’acidité rafraîchissante : la fermentation malolactique (qui transforme les acides maliques, un peu agressifs, en acides lactiques) n’a pas été accomplie). On le boit vers 8° avec quelques spécialités de la cuisine orientale comme un curry de poulet ou des nems.

Une nouveauté Colruyt 5,99€

Patrick Fiévez